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14 octobre 2009

Subjectivation et Appareillage des corps

                          
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COMPTER AVEC LE CORPS :
            SUBJECTIVATION ET APPAREILLAGE DES CORPS

         

L'ART DE DEVENIR MONSTRUEUX

Olivia Campaignolle - Art et communication

LES ARCHÉTYPES DE L'IMAGE PHOTOMÉCHANIQUE

Marion Delage de Luget - Philosophie

         

L'objectif de ce séminaire est de repenser la place du corps dans le processus de subjectivation à la lumière de la théorie des appareils développée par J.-L. Déotte. Nous chercherons ainsi à repenser la subjectivation dans une perspective esthétique, et non métaphysique comme peut sembler y inviter la philosophie classique du sujet, en nous interrogeant sur les normes de visibilité des corps.

         

 

         

Problématique

         

Judith Butler met le corps au centre de sa conception de la subjectivation. Elle suggère que la manière même dont le sujet advient, sa subjectivation, est indissociable d’une certaine posture et organisation de son corps. Celle-ci le rend visible à la place qu’il est censé occuper. Si le sujet tel que le conçoit Descartes est essentiellement métaphysique, il semble ainsi que cette conception soit insuffisante. Même si l’on considère que le modèle de production du sujet est celui de la perspective (Déotte), cette subjectivationpeut sembler indissociable de la position physique de l’individu subjectivé devant le tableau. Le fait que le point de fuite en tant que matériellement tracé dans le tableau définisse le point du sujet par lequel la singularité est accaparée, dans la mesure où le destinataire a déjà sa place dans le tableau avant même de l’avoir vu, suggère que le sujet ne devient sujet qu’en même temps qu’il prend une certaine posture. De la même manière, que ce soit la marque sur le corps de l’autre qui préside à la prise de conscience de soi dans la dialectique hégélienne du maître et de l’esclave, l’incorporation nécessaire à l’apparition du moi chez Freud, ou le retournement physique de l’interpellé chez Althusser, la production du sujet semble dépendre d’une certaine organisation du corps.
Le corps serait donc produit comme corps reconnu d’un sujet, en même temps que le sujet est produit comme subjectivité. Le corps serait organisé, dans la mesure où il inscrit les normes qui le rendent visible, c’est-à-dire où il se présente à travers un certain nombre de catégories en dehors desquelles il ne serait pas visible. Un ensemble de contraintes s’inscrivent sur lui et le produisent comme visible et reconnaissable à une place ou à une fonction donnée. De cette manière, il s’inscrit à sa place avec les autres corps pour constituer leur communauté, dans laquelle les singularités s’exposent les unes aux autres selon certaines normes qui les rendent visibles. Dans cette perspective, nous nous proposons d’examiner dans quelle mesure l’existence même du sujet est fonction d’un certain appareillage du corps.

         

Dans la mesure où un appareil, tel que le conçoit J.-L. Déotte, est la condition de l’apparaître en ce qu’il permet d’inscrire l’événement et le prépare à apparaître pour nous en lui donnant une certaine forme légale, il semble bien que l’existence du corps, et donc le processus de subjectivation lui-même en ceci qu’il n’est pas que production d’une subjectivité mais également d’un corps, dépende d’un tel appareil. Que le sujet soit visible semble en effet dépendre d’un agencement de son corps selon une certaine loi, de sa synthèse qui l’organise selon des catégories qui le rendent visible. Il s’agit bien d’une mise en forme du sensible selon une certaine logique pour qu’il soit intelligible. Sans un certain appareil, ce qui nous apparaît ne saurait apparaître car cela ne serait pas organisé selon nos formes pures de la sensibilité. Le corps, en ce qu’il est surface d’inscription des normes de visibilité (formes pures de notre sensibilité) et qu’il s’inscrit en vertu de cette inscription à sa place dans une communauté, semble bien dépendre d’un tel appareillage produisant l’apparaître selon une certaine cosmétique, c’est-à-dire introduisant une certaine structure par laquelle certaines choses apparaîtront et d’autres pas.
Il semble ainsi qu’il n’y ait pas de rapport brut au corps, mais toujours à travers la médiation d’un certain appareillage qui le rend visible et le fait ainsi exister pour nous. À la limite, un corps qui ne serait pas ainsi organisé n’existerait pas pour nous. Le sujet trouverait donc dans cet appareillage sa condition ontologique. À partir de là, nous nous proposons d’observer ces processus de subjectivation pour comprendre et définir ce lien avec un certain appareil, qui en est la condition et dont il faudra déterminer les caractéristiques.

         

Notre hypothèse est qu’à chacune des fonctions que prend un individu dans sa vie sociale (sexué, travailleur, citoyen, spectateur...) correspond une certaine production de son corps qui l’inscrit à cette place. Il n’apparaît en effet jamais dans le champ social sans un corps visible, et apparaît toujours selon certaines normes qui définissent sa visibilité. Un certain nombre de contraintes s’appliquent sur les corps et les modèlent, les organisent pour les rendre visibles – qu’elles soient spatiales (l’organisation spatiale politique), techniques (l’ergonomie) ou culturelles (les normes de représentation du cinéma hollywoodien). Il semble ainsi qu’il y ait plusieurs stratégies possibles pour produire un corps et que ce corps soit lui-même multiple, correspondant aux différentes subjectivités que l’individu doit prendre dans sa vie sociale. Le fait qu’elles s’articulent dans une même société, dans un monde commun, et que le sujet multiple qui en résulte puisse jouir d’une certaine continuité justement comme sujet multiple et non comme multiplicité de sujets, montre bien qu’il s’agit de possibilités d’un même mode de visibilité. En effet, dans la mesure où un appareil est l’instrument de l’édification d’un monde commun, l’existence d’une communauté suppose que ses membres partagent les mêmes normes d’organisation de la visibilité et d’ordonnancement, c’est-à-dire qu’ils partagent un même mode d’apparaître.
Chacune de ces stratégies semble actualiser une possibilité de l’appareil qui préside à l’organisation des corps, au sens où chaque œuvre d’une même époque actualise une possibilité d’un appareil comme autant de productions qui, si elles obéissent à un même modèle de visibilité, ouvrent chacune une possibilité originale. De la même manière, si ces stratégies sont déployées pour actualiser des possibilités d’un même appareil, elles doivent être des visions différentes d’une même temporalité fondamentale. Cependant, si chacune de ces stratégies est unique et originale, c’est qu’elle redéploie cette temporalité de manière originale. Chacune produirait donc une organisation et une localisation des corps selon un temps hétérogène à celui des autres, sans qu’il n’y ait pour autant de différent (Lyotard) entre eux. Elles appartiennent à la même époque et au même monde sans être réductibles les unes aux autres.

         

Il nous faudra étudier pour elle-même chacune de ces possibilités pour voir en quoi elle actualise une possibilité propre et à chaque fois différente d’un même mode de visibilité et d’une même temporalité. Cela pourra nous permettre d’observer des facettes différentes de ce mode commun et de comprendre ainsi en quoi elles sont irréductibles.
             
Une telle conception présuppose que le corps n’est pas donné une fois pour toutes. Il se ferait et se déferait selon les fonctions qu’occupent le sujet et la multitude synchronique de ses identités. Le corps sexué n’est pas le même que le corps travailleur, et le passage de l’un à l’autre nécessite la réitération de la production du corps selon des normes et des technologies différentes. Selon la fonction qu’il occupe, il prendrait telle ou telle organisation, se soumettrait à telle ou telle stratégie de l’appareil et suspendrait les autres non alors actualisées. Ces autres organisations ne semblent en effet pas pour autant devoir être perdues, car le sujet semble pouvoir les retrouver avec une certaine continuité quand il reprend la fonction correspondante. Le corps doit donc se réitérer à chaque fois de manière différentielle pour être ce qu’il est.

         

Cette multiplicité synchronique, révélée par le jeu plastique du body art qui fait cohabiter plusieurs identités sur un même corps, brouille le statut même du sujet en tant qu’il est censé, à l’instar du sujet cartésien, être toujours semblable à lui-même. La multiplication des stratégies de subjectivation, même dans le cadre d’un appareil unique, ne peut en effet que produire un sujet qui a du mal à se considérer dans un espace-temps homogène et posé une fois pour toutes. Il faudra en ce sens étudier et analyser l’articulation entre ces stratégies et déterminer la nature du sujet qui résulte d’un tel appareillage. Il s’agira de comprendre comment cet appareil enchaîne ses différentes stratégies à la manière dont peuvent s’enchaîner des régimes de phrases (Lyotard) entre lesquels il n’y aurait pas de différent, sans pour autant qu’il s’agisse d’une succession prévisible et homogène, et sans que ne soit absolument perdu le régime suspendu dans sa présentation par celui qui suit.
Cette possibilité d’un corps apparaissant comme une concression synchronique peut sembler correspondre à ce que J. Butler appelle la performativité du sujet, qui lui permet d’être un sujet multiple. Nous chercherons à voir s’il est possible de parler dans le même sens d’une performativité du corps et de définir ainsi l’appareil aux multiples stratégies que nous nous proposons d’étudier.

         

Si, comme le suggère J. Butler, chaque réitération et resubjectivation est l’occasion d’un décalage par rapport au résultat escompté, une telle conception pourra ouvrir la voie à l’existence d’autres corps qui ne seraient pas parfaitement visibles. Ils ne seraient pas organisés exactement comme ils devraient l’être, compte tenu de la stratégie de l’appareil dont ils dépendent (par exemple dans le décalage qui a lieu par rapport à la production psychiatrique du corps de l’autiste dans la structure mise en place par F. Deligny, ou les corps d’Orlan et Ron Athey dans les arts plastiques). En effet, dans la mesure où un appareil génère une sensibilité particulière, il ne peut se saisir de tout. Il laisse de côté un certain nombre de choses qui lui échappent, qu’il ne rend pas visibles et n’inscrit pas. Il s’agira ainsi d’observer ce qui échappe à la capacité de synthèse de l’appareil, que l’on ne peut percevoir que quand ce quelque chose qui arrive sans qu’on ne puisse l’inscrire se mélange avec du rendu visible, lors de réitérations ratées.

         

Nous chercherons à comprendre ces décalages et ces ratés dans l’organisation de la visibilité, produisant non pas vraiment des corps non-vus, mais des corps difficilement visibles. Il s’agit de tenter de définir l’appareil qui nous intéresse ici, non seulement par ce qu’il produit et rend visible, mais par ce qu’il oublie et qui se révèle parfois en interférant dans la production des corps pour donner lieu à ces organisations floues. Nous étudierons ainsi les décalages possibles des modes de production de ces corps, en relation avec la subjectivation de sujets ne trouvant pas exactement leur place dans les fonctions socialement prédéfinies. Il s’agira de voir dans quelle mesure les normes de productibilité et de visibilité des corps peuvent être constamment remises en cause par un certain nombre de corps, non immédiatement reconnaissables et non-normaux, tout en étant produits par les différentes stratégies normales. Un des enjeux de notre réflexion sera donc, parallèlement à la critique que fait J. Butler des identités contestataires, d’étudier la signification de ces décalages ouvrant de nouvelles possibilités, non pas contre l’appareil mais malgré lui.

         

À travers un tel travail, il s’agira de voir en quoi l’existence même des corps est problématique. Nous ferons en ce sens une étude généalogique de ce qui fait qu’un corps est un corps, ainsi qu’une typologie non définitive des stratégies produisant la pluralité synchronique du corps, indissociable de celle de la subjectivité.

         

 

         

 

         

 

         

Organisation, logistique et diffusion

         

Dans cette perspective, nous concevons ce travail comme s’orientant selon trois axes inter reliés, qui peuvent constituer un programme d’analyse pour chaque type de corps que nous aurons à étudier : -visibilité culturelle des corps (normes symboliques et de présentation artistique) -inscriptibilité des corps dans et par leurs relations à leur milieu (inclusion dans un espace par rapport à d’autres corps) -possibilités de productibilité de corps non immédiatement reconnaissables.

         

Il s’agira d’établir un cadre théorique permettant de comprendre les processus à l’œuvre et les possibilités de décalage dans l’application des normes d’existence des corps. L’objectif et la méthodologie de notre recherche sera, à partir de l’étude circonstanciée des différentes stratégies en jeu et des différents corps ainsi produits, de travailler dans une démarche d’études culturelles croisant à la fois différents champs d’études et différentes méthodologies.

         

Les différents corps que nous étudierons l’ont déjà été dans des perspectives et des champs différents. Il nous faudra voir comment articuler ces perspectives. Il s’agit donc de tenter de définir une grille d’intelligibilité fonctionnelle les intégrant au-delà des cas précis pour lesquels elles ont été forgées.

         

La progression de notre recherche sera basée sur ce constat de la multiplicité des corps. Nous consacrerons un volume horaire de 6 à 12 heures à un certain nombre d’organisations du corps qui nous semblent particulièrement pertinentes. Cela nous permettra d’étudier la typologie des approches et des stratégies rendant chaque corps visible, ainsi que de comprendre le fonctionnement de l’appareil qui les sous-tend et les articule. Nous étudierons tour à tour le corps sexué, le corps politique, le corps travailleur, le corps spectateur et visiteur, le corps éduqué et le corps inhumain. Chaque thème sera traité selon les trois axes définis et illustré par la projection d’un film (par exemple : Ivan le Terrible de Sergeï Eisenstein). Sur la base de ce premier travail, organisé sur 12 mois, il s’agira par la suite de dégager de manière plus systématique les caractéristiques de l’appareil actualisées de ces différentes manières. Cette seconde étape de notre recherche, qui pourrait se dérouler sur les 12 mois suivants, ne sera possible que dans la mesure où la première aura réussi à dégager de manière suffisamment pertinente ces processus. Son organisation dépendra donc du bilan de ce premier moment. C’est pourquoi nous laissons ouverte la suite de notre recherche.

         

À travers cette progression, notre ambition sera d’élargir et de multiplier les perspectives sur chacun de ses objets en réunissant une équipe pluridisciplinaire. L’organisation de ce séminaire est l’occasion de mettre en place un groupe de recherche réunissant autour de notre thématique des doctorants, enseignants et artistes venant d’horizons divers : philosophie, études cinématographique et plastique, anthropologie, histoire, sciences de l’éducation, psychanalyse, infographie, littérature. Il s’agit de confronter les différentes perspectives ouvertes par ces différents champs et d’organiser le débat ainsi ouvert dans la durée. Une telle organisation pourra être l’occasion de faire dialoguer ces différents champs au-delà des cloisonnements universitaires. Nous ne tenterons pas de réduire ces différentes positions les unes aux autres. Au contraire, ces différentes approches peuvent permettre de dégager un champ méthodologique et conceptuel large. Il s’agit de tenter de faire travailler ensemble des conceptualisations sans rapport entre elles mais cherchant toutes à penser cette relation entre incorporation et subjectivation dans leurs champs particuliers.

         

Il s’agira, dans cette perspective, d’organiser notre travail dans la durée pour valoriser et maintenir la dynamique de ce dialogue. Le soutien de la MSH Paris Nord donnerait l’opportunité à notre équipe, provenant d’universités différentes et travaillant dans des domaines et lieux différents, de se rencontrer et de travailler dans un cadre propice au développement de sa recherche. La tenue régulière d’un séminaire constituerait le cadre formel de ces rencontres dont la vocation est de construire en commun un ensemble théorique hétérogène. Un tel séminaire nous permettrait également de confronter notre approche et notre travail à des intervenants extérieurs – professeurs (B. Ogilvie), artistes (M. Caro) – qui viendraient nous proposer leurs éclairages sur des points précis en relation avec notre thème de recherche. Nous pourrons également accueillir des étudiants extérieurs (du premier au troisième cycle) venant de divers champs disciplinaires.
Sur ce dernier point, il nous faudra prendre contact avec, d’une part, certains départements (philosophie, études féminines, sciences de l’éducation) et l’école doctorale Pratiques et Théorie du Sens de Paris VIII, et d’autre part, avec les milieux culturels et associatifs queer dont les problématiques croisent les nôtres. Nous pourrons ainsi proposer des séances de notre séminaire centrées sur leurs propres intérêts ou des manifestations spécifiques pouvant s’intégrer à notre programme de recherche. Notre ambition est de nous inscrire ainsi dans une dynamique sociale, de nous rapprocher des acteurs des différents domaines étudiés.

         

Les résultats de ces réflexions croisées auront vocation à êtres diffusés, notamment sur Internet. Nous mettrons en ligne les actes de nos séances. Parallèlement aux activités spécifiques du séminaire, nous essayerons également de publier des articles sur les problématiques du groupe de recherche ainsi formé. Ces travaux se feront sur la base des recherches des membres du groupe autour duquel s’articulera le séminaire, à côté de leurs travaux individuels de recherche sur leurs problématiques propres (notamment pour les doctorants). La mise à disposition des infrastructures de la MSH Paris Nord serait ainsi l’occasion de développer et de diffuser notre recherche

         

 

         

 

         

         

Bibliographie indicative 

         

W. Benjamin
            Œuvres (3 vol.), Gallimard, 2000

         

J. Butler
            Trouble dans le genre. Le féminisme et la subversion de l’identité, La Découverte, 2005
            La Vie psychique du pouvoir, Léo Scheer, 2002
            Le récit de soi, PUF, 2007
            Boddies that Matters. On the Discursive Limits of Sex, Routledge, 1993, trad. : Ces corps qui comptent, Amsterdam, 2009

         

P. Comar
            Les images du corps, Gallimard, 1993

         

C. Dejours
            Le corps d’abord, Payot, 2003
            avec R. Debray et P. Fédida, Psychopathologie de l’expérience du corps, Dunod, 2005

         

G. Deleuze
            L’Anti-œdipe. Capitalisme et schizophrénie 1, Editions de Minuit, 1972
            Mille plateaux. Capitalisme et schizophrénie 2, Editions de Minuit, 1980

         

J.-L. Déotte
            L’époque des appareils, Léo Scheer, 2004
            Qu’est-ce qu’un appareil ? Benjamin, Lyotard, Rancière, L’Harmattan, 2007
            (dir.) Appareils et intermédialité, L’Harmattan, 2007

         

G. Didi-Huberman
            Ouvrir Vénus, nudité, rêve, cruauté, Gallimard, 1999
            Devant le temps, Editions de Minuit, 2000

         

M. Douglas
            De la souillure. Essai sur les notions de pollution et de tabou, La découverte, 2001

         

U. Ecco (dir.)
            Histoire de la Beauté, Flammarion, 2004
            Histoire de la Laideur, Flammarion, 2007

         

M. Foucault,
            Surveiller et punir, Gallimard, 1993
            Histoire de la sexualité 1. La volonté de savoir, Gallimard, 1994
            Dits et écrits (2 vol.), Gallimard, 2001

         

D. Haraway
            Manifeste cyborg et autres Essais : Science-Fiction-Féminisme, Exils Editeur, 2007

         

H.-P. Jeudy
            Le corps comme objet d’art, Armand Colin, 1998

         

T. de Lauretis
            Alice doesn’t. Feminism, Semiotics, Cinema, Indiana University Press, 1984

         

J.-F. Lyotard
            Le différent, Editions de Minuit, 1984
            Discours, figure, Klincksieck, 2002

         

Y. Michaud
            L’art à l’état gazeux, Editions Stock, 2003

         

L. Pearl
            Corps, art et société. Chimère et utopie, L’Harmattan, 1998
            Corps, sexe et art. Dimension symbolique, L’Harmattan, 2001
            Que veut la foule ? Art et représentation, L’Harmattan, 2005

         

J. Rancière
            La mésentente, Galilée, 1995
            Le destin des images, La Fabrique, 2003
            Malaise dans l’esthétique, Galilée, 2004

         

P. Schilder
            L’image du corps, Gallimard, 1980

                   

 

         

 

         

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