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26 juin 2008

SOCIOLOGIE DU SPORT

CINQUIEME CONGRÈS INTERNATIONAL

DE LA

SOCIÉTÉ DE SOCIOLOGIE DU SPORT

DE LANGUE FRANÇAISE

UNIVERSITÉ CLAUDE BERNARD – LYON 1

UFR-STAPS

Centre de Recherche et d’Innovation sur le Sport

(CRIS, EA 4167)

Laboratoire SPORTS

(Sport, professions, organisations, relations de travail et de service)

27-29 mai 2009

A quoi servent les sciences sociales du sport ?

Recherches et utilité(s) sociale(s)

1er APPEL À COMMUNICATION

Adresses du congrès :

3slf2009@univ-lyon1.fr

Congrès 3SLF 2009

Université Claude Bernard

UFR – STAPS

27-29 Bd du 11 nov. 1918

69622 VILLEURBANNE Cedex

Centre de Recherche et d’Innovation sur le Sport      

« Prière de diffuser largement en direction de toute personne susceptible d’être intéressée »


Cinquième congrès international 3SLF

« A quoi servent les sciences sociales du sport ? » - Recherches et utilité(s) sociale(s)

L’équipe SPORTS (Sport, Professions, Organisations, Relations de Travail et de Service) du Centre de Recherche et d’Innovation sur le Sport (CRIS, EA 4167) organise le cinquième congrès de la Société de sociologie du sport de langue française (3SLF). Il se déroulera du 27 au 29 mai 2009 dans les bâtiments de l’UFR-STAPS de l’Université Claude Bernard Lyon 1.

Constituée le 29 juin 2001, cette société savante a été présidée, à l’origine, par Jacques Defrance. Depuis 2005, elle est présidée par Catherine Louveau, professeure  à l’université Paris XI – Orsay. L’un des principaux objectifs de la 3SLF est d’organiser, tous les deux ans, un congrès destiné à rassembler la communauté des chercheurs de langue française en sociologie du sport et dans les sciences sociales connexes : anthropologie, ethnologie, histoire, géographie, économie, sciences de gestion…

Comité scientifique :

Au titre du Conseil d’administration de la 3SLF : LOUVEAU Catherine (Paris 11), DEFRANCE Jacques (Paris 10), GASPARINI William (Strasbourg 2), LOIRAND Gildas (Nantes), JORAND Dominique (Grenoble 1), HOIBIAN Olivier (Paris 10), ATTALI Michaël (Grenoble 1), CHANTELAT Pascal (Lyon 1), LACROIX Gisèle (Montpellier 1), RAVENEAU Gilles (Paris 10).

Au titre des Professeurs membres fondateurs : AUGUSTIN Jean-Pierre (Bordeaux I), BRUANT Gérard (Nice), CAMY Jean (Lyon 1), CALLEDE Jean-Paul (CNRS), CLEMENT Jean-Paul (Toulouse), DURET Pascal (La Réunion), FAURE Jean-Michel (Nantes), LABERGE Suzanne (Montréal), LEFEVRE Betty (Rouen), POCIELLO Christian (Paris 11), RASPAUD Michel (Grenoble 1), SUAUD Charles (Nantes).

Autres personnalités sollicitées (sous réserve de leur accord)

ANDREFF Wladimir (Université Paris I), BROMBERGER C. (Aix-Marseille 2), CORBIN Alain (Paris I), HARVEY Jean (University of Ottawa), GAUTIÉ Jérôme (Paris I), HENRY I. (University of Loughborough), LEBARON Frédéric (Amiens), LAHIRE B. (ENS, Lyon), VIGARELLO G. (Paris 5)

Comité local d’organisation : Responsable de la manifestation : Pascal CHANTELAT

Membres du comité d’organisation : BONHOMME Agnès, BARTH Nathalie, BOUTROY Eric, CHAMPELY Stéphane, CHANAVAT Nicolas, CHANTELAT Pascal, CHAZAUD Pierre, LEFEVRE Blandine, PERRIN Claire, PICHÉ  Serge, RÉAU Bertrand, ROUX Frédérique, SAGNIMORTE Paul, VIGNAL Bénédicte.

Membres du comité local de sélection des propositions de communication :

BOUTROY Eric, CHAMPELY Stéphane, CHANTELAT Pascal, CHAZAUD Pierre, PERRIN Claire, RÉAU Bertrand, ROUX Frédérique, VIGNAL Bénédicte.


Thème du congrès

A quoi servent les sciences sociales du sport ? Recherches et utilité(s) sociale(s).

Les politiques publiques de la recherche sont de plus en plus centrées sur la logique de l’efficacité et la « culture du résultat ». Elles incitent les laboratoires à penser leurs projets dans la perspective de « retombées » socio-économiques à court terme (pilotage des projets ANR, « ouverture vers le monde de la demande sociale » comme indicateur de l’évaluation de la recherche par l’AERES…) et à rechercher des financements alternatifs (notamment en direction du secteur « privé » via le montage de partenariats, des bourses CIFRE…) qui rompent avec la logique des subventions. En ce sens, injonction leur est faite de légitimer leurs recherches, par définition « appliquées », à partir de leur « utilité sociale » et de leur capacité de répondre aux « demandes sociales », c’est-à-dire aux phénomènes construits comme « questions sociales » (violence, santé, intégration, développement durable…).


Pour autant, et notamment dans le champ des sciences sociales du sport, les analyses visant à répondre à ces « demandes sociales » ne sont pas récentes. En effet, depuis plus de vingt ans, sociologues, ethnologues, géographes, économistes, chercheurs en sciences de gestion… sont sollicités par les acteurs publics (Union européenne, Etat, région, communautés de communes…) pour éclairer leurs politiques sportives (transversales avec l’économie, le territoire, l’emploi, la formation, le social…) ou mesurer les retombées économiques, médiatiques et sociales des grands événements sportifs. Ils interviennent également auprès des organisations sportives du secteur associatif, au niveau national (fédérations, ligues…) ou international (CIO, AMA…) afin d’éclairer leurs modes de fonctionnement et de développement. Ils sont enfin sollicités par des entreprises du secteur marchand, notamment dans le domaine du sport professionnel, du tourisme, voire de la distribution ou de l’industrie des articles de sport pour réaliser des « études » sur les formes de consommation des pratiquants sportifs.

Ainsi, les réponses aux « demandes sociales » ne sont pas nouvelles. Le questionnement épistémologique sur le rapport entre sciences sociales (du sport) et « demandes sociales » ne l’est pas non plus. En revanche, le contexte institutionnel et politique de la recherche rend cette interrogation plus cruciale pour l’avenir des recherches dans ce domaine. Dans ce cadre, les sciences sociales (du sport) peuvent-elles se contenter d’un positionnement strictement critique de dénonciation des idéologies et des formes de domination ?

Un travail préalable de déconstruction/reconstruction des notions de « demandes et d’utilité(s) sociale(s) » issues des discours des acteurs publics ou privés et une interrogation sur les différentes formes d’ « utilité sociale » sont sans doute nécessaires. Il est d’ailleurs fort probable que la « communauté » des chercheurs en sciences sociales n’adopte pas une position homogène sur ce plan. N’existe-t-il pas une opposition entre les formes  « nobles » de l’utilité sociale (participation à une démocratie éclairée – politiques et citoyens - par les sciences sociales, voire visée réformiste de la société et intervention sur les questions « sociales ») et les formes « vulgaires », voire « pernicieuses » qui dénatureraient l’esprit et l’autonomie des sciences sociales (aide aux actions de rationalisation et de développement des organisations sportives) ?

Inversement, on peut se demander si l’accès des chercheurs à la visibilité médiatique ne devient pas une condition de légitimation de leurs productions scientifiques et de leur « utilité sociale » en termes de valorisation/vulgarisation. Dès lors, dans quelle mesure cette médiatisation produit-elle également une légitimation dans l’espace académique, voire un renversement de la hiérarchie des productions scientifiques ? Les chercheurs sont-ils condamnés à passer par le filtre, sans doute déformant, des médias pour éprouver « l’utilité sociale » de leurs recherches ?

Quoi qu’il en soit, une partie des chercheurs en sciences sociales (du sport) est engagée dans des recherches commanditées par des acteurs du secteur public, associatif ou marchand. Il s’agit donc de s’interroger sur les risques d’instrumentalisation des recherches et sur les conditions du maintien de l’autonomie du chercheur engagé dans une « étude commanditée ».

Au-delà, il s’agit de rendre compte des formes d’engagement du chercheur et des usages de ses « résultats » par les commanditaires. En premier lieu, les acteurs sociaux ont-ils tendance à davantage solliciter les chercheurs ou recourent-ils plus volontiers à des cabinets d’étude ? Le chercheur est-il condamné à formater ses recherches sur le modèle du consulting pour espérer y trouver des retombées en termes « d’utilité sociale » ? Ne risque-t-il pas au contraire de perdre sur les deux tableaux, c’est-à-dire, sans même parler de perdre son âme, ne pas maîtriser les ficelles du métier de consultant tout en étant improductif sur le plan de la production scientifique ? Quels types de relations se construisent entre les acteurs sociaux et les chercheurs ? Quelles sont les formes d’engagement « éthique » du chercheur ? Quelles sont les différentes formes de restitution des résultats auprès des acteurs sociaux ? Comment ces derniers s’approprient-ils les analyses des sciences sociales du sport ? Quels sont les usages des résultats des recherches en sciences sociales du sport ? Constituent-ils une réelle aide à la décision et à l’action ou servent-ils, au mieux, d’alibi pour valider les décisions a posteriori ?

Telles sont les questions dont nous souhaiterions débattre à l’occasion du 5ème Congrès de la société de sociologie du sport de langue française. Il s’agit sans doute d’une thématique controversée, mais gageons que les débats sauront dépasser les simples polémiques.

Organisation des sessions

Placé au cœur des séances plénières, le thème générique du Cinquième congrès a aussi pour but, dans un souci d’unité, d’orienter de manière problématique le contenu des communications attendues. Toutefois, en tant que lieu d’échanges et de débats scientifiques, le congrès reste aussi un lieu par définition ouvert à toute communication concernant les travaux les plus récents dans le domaine des sciences sociales prenant le sport pour objet d’analyse.

Selon le volume des communications reçues et acceptées, le nombre des sessions organisées en simultané sera de trois ou quatre. Animée par un modérateur, chacune d’entre elles, d’une durée d’une heure trente, rassemblera trois communications de 15 minutes suivies chacune d’un temps de discussion de 10 minutes.

Suite à une décision de la 3SLF, les propositions de communications seront expertisées anonymement par 1 membre du Conseil d’administration de la 3SLF et 1 membre du Conseil local d’organisation. Une seule navette, si nécessaire, sera organisée.

Afin de simplifier le travail d’organisation en sessions, il sera demandé aux contributeurs de choisir la session qui correspond le mieux à l’objet de la communication envisagée. Dans le cas où aucun des thèmes listés par l’organisation ne conviendrait, deux possibilités restent ouvertes :

  • s’inscrire en « hors thèmes » (le Comité scientifique se chargera de positionner les projets « hors thèmes » de la manière la plus harmonieuse possible).

·        proposer l’organisation (en nom propre ou à trois maximum) d’une session spéciale sur un thème non programmé. L’ouverture de telles sessions sera soumise à l’appréciation du Comité scientifique.

Dans le but de faciliter l’édition des résumés sous la forme d’un recueil destiné à chacun des congressistes, les propositions de communication devront respecter la mise en forme demandée :

Votre proposition de communication doit nous parvenir sous forme d’un fichier au format RTF ou Word. Elle comprendra le titre de la communication, la session choisie, le résumé de 200 à 300 mots (ni moins, ni plus), ainsi que les mots clés (5 au maximum). Le tout en Times New Roman caractère 12.

Ces résumés seront publiés avant le congrès pour aider les congressistes à faire leurs choix parmi les sessions proposées. Le non-respect des normes alourdissant considérablement les tâches du comité d’organisation, tout résumé ne remplissant pas les normes requises ne sera pas publié dans le recueil des résumés. Nous vous remercions pour votre compréhension.

            Dans tous les cas, il ne sera accepté qu’une seule proposition de communication par auteur en premier nom. Une seconde communication en 2ème ou 3ème nom étant possible et seulement possible.

NB : Depuis le précédent congrès (Valence, mai 2007), les auteurs souhaitant soumettre leurs textes pour publication sont invités à les envoyer à la Revue Sciences Sociales et Sport de la 3SLF dont Jacques Defrance est le rédacteur en chef.


Cinquième Congrès de la 3SLF, Lyon 27-29 mai 2009

Fiche d’inscription

A remplir en lettres capitales

o Intervenant              o Auditeur

Membre de la 3SLF :   ooui               onon

Nom :                                                  Prénom :

Adresse :

Téléphone(s) :

Mail :

Statut : o enseignant-chercheur           oétudiant        oautre

Institution de rattachement (UFR, CNRS, EHESS…) :

Laboratoire ou équipe de recherche :

Indiquez le thème dans lequel vous souhaitez inscrire votre communication :

SESSIONS

o N° 1 : Sport et instrumentalisation politique et économique

o N° 2 : La construction du sport comme question « sociale » (santé, intégration, violence, développement durable…)

o N° 3 : Quantifier et qualifier en sciences sociales : du travail des chercheurs aux usages citoyens et politiques

o N° 4 : Sport(s) et genre(s)

o N° 5 : La dynamique des emplois, métiers et professions du sport

o N° 6 : Fonctionnement (pouvoir, culture, conflit, changement…) et de développement des organisations sportives

o N° 7 : Rapport aux objets sportifs dans la pratique et la consommation de biens et de services sportifs

o N° 8 : Internationalisation et médiatisation des pratiques et des spectacles sportifs (acteurs, enjeux…)

 o N° 9 : Tourisme, sports et loisirs

o N° 10 : Pratiques sportives, rapport à l’espace et au territoire

 o N° 11 : Hors thèmes ou proposition d’une session spéciale (sur papier libre)

Le cas échéant, co-intervenant :

Nom :                                                 Prénom :

Adresse :

Mail :                                                                          Téléphone :

Statut : o enseignant-chercheur           oétudiant        oautre

Institution de rattachement (UFR, CNRS, EHESS…) :

Laboratoire ou équipe de recherche :


Cinquième Congrès de la 3SLF, Lyon 27-29 mai 2009

Proposition de résumé

Nom :                                                                          Prénom :

Statut et institution d’appartenance :

Matériel souhaité :       

o aucun          o rétroprojecteur        o vidéo projecteur      o autre, préciser : 

Titre de la communication :

Thème choisi : n°                hors thèmes o      

Résumé (200 à 300 mots) :

Mots clés :

Date limite de réception de la fiche d’inscription et des propositions de résumé :

15 octobre 2008

adresse : 3slf2009@univ-lyon1.fr

Fichier attaché au format Word ou RTF

Frais d’inscription

Les droits d’inscription au cinquième congrès de la 3SLF sont identiques pour les communicants et les auditeurs :

Membres de la SSSLF :                      100 €   

Non-membres de la SSSLF  :                         160 €   (fiche d’inscription ci-jointe en annexe)

Etudiants non salariés :                       50 €   (sur justification)

Les modalités de paiement seront précisées sur le site Web du cinquième congrès 3SLF (ouverture début octobre 2008) et jointes aux résultats des expertises.

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