L'inde au corps
Comme l'écrit Jean-Yves Leloup dans sa préface : " "L'Inde au corps" ne
ressemble à aucun autre livre écrit "sur" l'Inde, ni récit de voyage,
ni anthologie spirituelle, il est davantage immersion dans un corps
immense " il est à la fois hymne à ce pays (à travers la multiplicité
des formes et de la vie, l'exubérance et le dépouillement, la démesure
et la quiétude), document (par la description d'une Inde plurielle,
temples et sanctuaires, légendes et mythes, foule et désert), approches
sociale, culturelle, religieuse (par le portrait et l'étude des
pèlerinages et des rites, des divinités, des déesses et des femmes
d'aujourd'hui, des mendiants et des intouchables, des yogis et ascètes,
du monde ancien et du monde moderne).
Ce livre est aussi vécu
initiatique ( " l'objet en jeu est soi-même "). L'Inde invite à visiter
" soi ". Il est également texte poétique où l'écriture est vécue et se
vit comme rapport au rythme physique et au corps de l'Inde, essayant de
réfléchir comme un miroir le grouillement infini et le silence des
origines. Corps, Inde, écriture : tout est lié. Les corps et les mots
éprouvent l'Inde, l'écriture étant à l'épreuve de l'Inde.
Recherche
initiatique où ce pays ramène l'auteur à l'inconnu et à l'étrangeté de
lui-même. Le corps de l'Inde est devenu l'Inde au corps.