LA BIOLOGIE SYNTHETHIQUE EN QUESTION

Dans le cadre du cycle
INGENIERIE DU VIVANT 2.0 : LA BIOLOGIE SYNTHETHIQUE EN QUESTION 

VivAgora, la Cité des sciences et de l’industrie
et l’Institut de recherche sur l’innovation du Centre Pompidou
vous invitent à la
Conférence de lancement
Génération d’organismes vivants de synthèse
Etat des lieux, état d’esprit
mardi 3 mars 2009 de 9h00 à 13h00
Auditorium de la Cité des sciences et de l’industrie
30, avenue Corentin Cariou, Paris 19eme

avec
Bernadette Bensaude Vincent, professeur de philosophie et d’histoire des sciences, Université Paris Ouest  et présidente de VivAgora
Joël de Rosnay, conseiller auprès du président de la Cité des sciences et de l’industrie
Alfonso Jaramillo, responsable du projet européen Biomodular H2, Ecole Polytechnique
François Taddéï, directeur de l’Institut de recherches interdisciplinaires de Cochin-Necker
Markus Schmidt, coordinateur du projet européen Synbiosafe,  Organisation pour le dialogue international et le management du conflit, Vienne, Autriche
François Le Fèvre, Génoscope-CEA, Evry
Pierre-Henri Gouyon, dpt de systématique et évolution, Muséum national d’histoire naturelle de Paris

Pourquoi cette rencontre ?
Nous savons aujourd’hui faire la synthèse de génomes entiers (virus de la polyo ou de la grippe espagnole - ou de bactéries), faire “clignoter” des microorganismes, transformer les levures en “usines” à médicaments... Le vivant devient une vraie réserve à “biobriques” que l’on peut assembler comme des legos pour réparer des tissus, décontaminer des sites pollués, produire de l’énergie. Quand des biologistes entrent dans le monde des ingénieurs et des informaticiens….tout ou presque devient possible. Après avoir déchiffré le code génétique, l’information qui « programme » les organismes vivants, puis inventé le génie génétique pour modifier le matériel génétique de plusieurs organismes, voici venir le temps des organismes génétiquement fabriqués.

La mobilisation est déjà grande dans le monde :  plus de soixante-dix entreprises, start-ups ou grands groupes pétroliers, agroalimentaires et pharmaceutiques ont investi cette nouvelle biologie synthétique. BP a mis 500 millions de dollars dans la conception d’organismes pourvoyeurs de biocarburants. La fondation Bill et Melinda Gates a versé 42,5 millions de dollars dans la mise au point d’une levure qui doit fabriquer un anti-paludéen. En Europe, la Commission consacre vingt-cinq millions à dix-huit programmes de biologie synthétique.
Un grand concours international iGEM, organisé par le MIT, rassemble chaque année près d’une centaine d’équipes étudiantes ayant mis au point des constructions vivantes inédites, avec des “logiciels génétiques” libres d’accès...

A plusieurs reprises, lors des rencontres annuelles SynBio, des acteurs de la société civile – notamment ETC Group - ont lancé l’alerte. Car la création de ces nouveaux êtres vivants artificiels soulève de nombreuses questions en matière de sécurité sanitaire (biohackers, bioerreurs, bioterreurs), de protection de l’environnement. Elle interroge aussi nos responsabilités, notre maîtrise de ces organismes et notre emprise sur l’évolution du vivant.

Le cycle INGENIERIE DU VIVANT 2.0 porté par VivAgora, La Cité des Sciences et de l’industrie et l’Institut de recherche sur l’innovation du Centre Pompidou propose de mettre en débat les perspectives et enjeux de la biologie sytnhétique.
Il est soutenu par Le Monde, France Inter, Marianne, Reporters d’espoirs, Alternatives économiques, Pour La Science, Genopole, Centrale Ethique, la FING et OREE. 

Programmes, documentations disponibles à : http://www.vivagora.org
Pour en savoir plus : vivagora@vivagora.org
Inscription nécessaire : Biosynthe@vivagora.org