L'hérédité en France dans la première moitié du XIXe siècle
Laure CARTRON, présentée en vue de l’obtention du doctorat de philosophie de l’Université de Paris 1 - Panthéon Sorbonne, intitulée
"L'hérédité en France dans la première moitié du XIXe siècle ; d'une question juridique à une question sociale."
et dirigée par Jean GAYON, Professeur, Paris 1 - Panthéon-Sorbonne
Jury :
M.-N. BOURGUET, Professeure, Université Paris 7, examinatrice
J.-L. FISCHER, Chercheur, Centre Alexandre Koyré, rapporteur
G. JORLAND, Directeur d'Etudes, EHESS, rapporteur
C. LÓPEZ-BELTRÀN, Université Nationale Autonome du Mexique.
La soutenance aura lieu le vendredi 6 avril 2007 à partir de 9h00 salle Jean-Baptiste Duroselle (Entrée de la Sorbonne au 1, rue Victor Cousin, puis galerie Dumas).
Résumé :
L'objectif de cette thèse est de déterminer les éléments qui ont permis le succès du concept d'hérédité dans la seconde partie du XIXe siècle. Comment la prise de conscience de l'inéluctabilité d'une transmission héréditaire pathologique s'est-elle imposée à la société française ?
La notion d'hérédité naturelle soutenue plus ou moins activement par le corps médical s'autonomisa progressivement. La statistique vint rapidement au secours des médecins pour montrer que les pathologies les plus fréquentes dont souffrait la société, se retrouvaient au sein des mêmes familles. Plus que de la médicalisation de l'hérédité, la connivence, la convergence d'intérêts qui se mit en place dès le milieu du siècle entre la médecine et l'État fut d'abord le signe d'une médicalisation de la société. Le la sexualisation. La