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20 mai 2009

Désoeuvrement chorégraphique/Frédéric Pouillaude

Il n’y a pas de bibliothèque du mouvement, de lieu où les oeuvres

chorégraphiques trouveraient à se conserver, identiques à

elles-mêmes et offertes à tous. C’est un fait. Rien qu’un fait. Mais

qui engage énormément.

En premier lieu : l’incapacité de la philosophie et de l’esthétique à

penser les pratiques chorégraphiques selon le régime commun de

l’oeuvre. C’est toujours d’un autre espace que la danse semble

relever, à la fois plus frivole et plus fondamental, toujours en deçà

ou au-delà du projet de l’oeuvre. Cette

absence d’oeuvre

,

abstraitement mise au jour par la philosophie, nous tentons de

l’analyser en une première partie.

De là, il s’agit d’articuler un autre concept, connexe mais différent :

celui de

désoeuvrement

. Les écrits philosophiques sur la danse

de production, à l’expérience de la dépense et de l’auto-affection.

Nous soutenons que ce philosophème (abstraitement nommé

absence d’oeuvre

) ne fait que réfléchir dans l’ordre du discours

une fragilité interne et propre aux oeuvres chorégraphiques,

fragilité que nous nommons :

désoeuvrement

.

assignent la pratique du mouvement à une pure et simple absence

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