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7 janvier 2010

Le savoir de la main

http://www.decitre.fr/gi/35/9782200353735FS.gif

De l’Antiquité à la Révolution Industrielle, ce n’étaient pas les mêmes gens qui écrivaient des livres et qui pratiquaient les métiers. Les uns étudiaient la nature, les autres la transformaient. Entre eux, il semble exister une cloison imperméable. En réalité, la faute en est aux historiens des sciences et aux historiens des techniques, qui depuis longtemps se tournent le dos.
Prenant à rebrousse-poil l’historiographie classique, ce livre entreprend de montrer comment les connaissances des artisans ont fécondé la pensée scientifique, comment la Révolution scientifique du XVIIe siècle est largement tributaire des techniciens et enfin comment la « nouvelle science » maîtresse de son outil physico-mathématique ambitionne ensuite d’« affranchir les artisans de la routine » en donnant à leur pratique des « fondements certains ».

Robert Halleux est directeur de recherches au Fonds National Belge de la Recherche Scientifique et professeur à l’université de Liège où il dirige le Centre d’Histoire des Sciences et des Techniques. Il est membre de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres de l’Institut de France. Il étudie les rapports entre science, technique, industrie et société dans la longue durée, de l’Antiquité à la Révolution industrielle. Il a consacré de nombreux travaux à l’histoire de la métallurgie, des mines, de l’alchimie, des machines, mais aussi des théories de la matière et des politiques scientifiques. Dans ses publications on épinglera les livres La science classique. Dictionnaire critique (avec Michel Blay, Flammarion 1998), Cockerill deux siècles de technologie (Editions du Perron, 2001), la monumentale Histoire des sciences en Belgique (Dexia-Renaissance du livre, 1998-2001, 3 vols).

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